LE CONCEPT BIOCLIMATIQUE
Le Concept Bioclimatique, c’est utiliser l’énergie solaire disponible sous forme de lumière (ou de chaleur), afin de consommer le moins d’énergie possible pour un confort équivalent.
Ce concept tient compte de l’emplacement, l’orientation, l’isolation et l’aménagement intérieur des espaces ; il s’agit pour les constructeurs d’allier l’architecture aux potentialités du climat extérieur.
Voyons maintenant les avantages et les principes de cette conception.
La Conception Bioclimatique
- C’est le fondement de toute réflexion d’un projet de construction qui aboutira à la réalisation d’un Bâtiment Basse Consommation.
- L’architecture bioclimatique peut se définir comme l’adaptation de l’habitat au climat environnant. Elle tire parti du climat pour assurer le confort de l’occupant : se protéger du froid et capter les apports solaires en hiver, se protéger du soleil et garder la fraîcheur en été. Contrairement à une idée répandue, l’architecture bioclimatique ne fait pas appel qu’à des principes de bon sens ou des méthodes utilisées par « les anciens ».
- Souvent les bâtiments étaient implantés par rapport à une vue, un accès, au stockage de denrées ou de bétail et pas forcément dans une logique d’optimisation énergétique. Les pratiques traditionnelles telles que l’utilisation de matériaux locaux (pierre, bois, terre…), le faible pourcentage de surface vitrée et une bonne compacité font des anciens bâtiments des bâtiments relativement économes. Pour autant, ce ne sont pas des bâtiments du niveau de performance énergétique souhaité aujourd’hui. Les anciens se souciaient peu d’avoir un habitat écologique ! Par la seule conception, l’architecture d’une maison bioclimatique bois vise donc à apporter le maximum de confort thermique aux habitants tout en minimisant les consommations énergétiques du bâtiment. Aussi vieilles ou rustiques que soient les méthodes, cela ne s’improvise pas.
Une seule finalité : le Bien-ëtre !
- Le logement ne poursuit qu’une finalité : Le bien être des ses occupants. Le confort est-il le même pour tous ? La notion de bien-être thermique inclut les dimensions culturelles et psychologiques, elle dépasse donc la simple notion de confort.
- Ce bien-être dépend de divers facteurs objectifs, comme la température des parois, la circulation de l’air dans l’habitat, etc. Des facteurs personnels interfèrent également sur le bien-être, et ils doivent être pris en compte lors de l’isolation. Quelques valeurs objectives peuvent servir de guide.
- Le bien-être diminue lorsqu’une différence de plus de 2°c existe entre les murs et l’air ambiant. En effet, plus la différence de température est grande entre l’enveloppe (murs et plafond) d’une pièce et l’air ambiant, plus le rayonnement froid des parois génère une sensation d’inconfort. En conséquence, une pièce chauffée à 19°C mais aux murs à 15°C sera plus confortable qu’une pièce à 22°C mais aux murs à 12°C.
- Le bien-être est également tributaire des mouvements d’air dans l’habitat. Des mouvements d’air importants augmentent les échanges thermiques entre le corps et l’extérieur. En hiver, le corps humain perd d’autant plus en chaleur qu’il est exposé à des courants d’air. L’aération de l’habitat doit donc être soigneusement étudiée afin d’assurer une bonne ventilation tout en évitant des mouvements d’air inutiles. En été, par contre, l’augmentation des échanges d’air contribue à la sensation de fraîcheur.
- Enfin, des facteurs visuels peuvent jouer sur la sensation de chaleur : des couleurs chaudes évoqueront la lumière et la chaleur, tandis que des couleurs froides auront tendance à «rafraîchir» la pièce.